L’interdépendance au sein des communautés biotiques peut-elle inspirer une autre vision du rôle des entreprises au sein de leur environnement ?

Relever avec succès les défis que nous aurons abordés durant les cinq séminaires précédents nécessite probablement une nouvelle vision du monde, et en particulier du rôle de l’être humain dans ce monde. Fait-il ou non partie de la nature ? En est-il le maître « naturel » ?

 

Comment donc redéfinir notre représentation du monde en réponse à une expérience humaine qui s’est radicalement modifiée ces derniers siècles ? De quelle façon nouvelle pouvons-nous imaginer notre place et notre rôle dans la nature ? Quelles valeurs nouvelles, quelles nouvelles responsabilités ou obligations en découlent ? Que nous enseigne la symbiose animal/végétal à ce propos ? Et, de tout cela, que pouvons-nous déduire du rôle des entreprises au sein de leurs écosystèmes ?

 

Nous en avons discuté avec un philosophe suisse, spécialiste en éthique environnementale, Gérald Hess.

 

 

Gérald Hess, philosophe et juriste de formation, est actuellement maître assistant en éthique et philosophie environnementales à la Faculté des géosciences et de l’environnement à l’Université de Lausanne. Auteur de plusieurs articles en philosophie environnementale et en épistémologie, il rédige actuellement un livre de synthèse sur l’éthique environnementale. Il a écrit entre autres Penser comme Gaïa dans Ecosophie, la philosophie à l’épreuve de l’écologie (ed. MF).

Francis Hallé, botaniste, biologiste, ancien professeur de botanique à l’Université de Montpellier, est un spécialiste de l’écologie des forêts tropicales humides, de l’architecture des arbres. Il enrichira le débat au travers de sa réflexion sur la symbiose entre le monde animal et végétal. Il a écrit entre autres Eloge de la plante : Pour une nouvelle biologie (ed. Points).