L’eau, l’air, la terre et les ressources naturelles doivent être considérées comme des biens communs de l’humanité ; dès lors, comment les gérer ?
Pierre THOME apporte une définition des « biens communs », vocable de plus en plus utilisé, y compris pour les connaissances intellectuelles.
Puis il en pose la problématique qui est l’appropriation par les sociétés transnationales, le lien avec l’ESS, s’appuyant sur l’exemple concret de la production du Beaufort en Tarentaise.
Et il termine par une réflexion conceptuelle sur leur gouvernance.
ARGUMENTAIRE
« La privatisation et la marchandisation des éléments vitaux pour l’humanité et pour la planète sont plus forts que jamais […] Les conséquences de ce processus sont néfastes et connues
de tous » (Manifeste pour la récupération des biens communs, février 2009, Forum Social de Belém)
Face à ce danger, des initiatives collectives apparaissent avec une autre façon de vivre, sorte de résistance face aux pratiques « d’enclosure », antiques et qui refont surface de nos jours.
Les « communs », ou « biens communs », une thématique émergente dans le débat public (dans ce livre uniquement les ressources matérielles)
Après un rappel historique, en observant des expériences concrètes dans la société civile, Pierre Thomé montre les liens avec l’ESS (économie sociale et solidaire) et pose une définition
des biens communs : une ressource + un collectif + un ensemble de règles de gouvernance. Ces trois éléments forment un tout social, économique et démocratique.
Il rapporte dans le détail l’expérience de pastoralisme en commun en Tarentaise (production du fromage Beaufort – AOC).
Il termine par une réflexion en profondeur sur l’interaction entre action citoyenne, acteurs publics et privés, en posant trois exemples de SCIC, dont ENERCOOP.
ISBN : 978 2 36429 074 7 Format : 12 x 22 cm
EAN : 9782364290747 Broché Poids : 280 g