Lieux : « Maison Josefa », Rue des Drapiers, 26 à 1050 Ixelles (Métro Louise ou Porte de Namur; Parking de l’Avenue de la Toison d’Or à deux pas)
De 16:00 à 19:30.
Thaé est une agence de philosophie fondée en 2012 pour aider les organisations à mieux penser ce qu’elles font et l’incarner au quotidien. La conviction de Thaé est que le sens permet d’orienter les actions de chacun et rend l’organisation plus performante. Notre approche de la philosophie pratique : poser les vrais problèmes, questionner les évidences, exercer son discernement, mieux se comprendre, soi et les autres.
Vu que le nombre de place est limité (12 places maximum) pour assurer une bonne session, ne tardez pas à vous inscrire.
L’atelier sera animé par Flora Bernard & Marion Genaivre et portera entre autres sur les thèmes suivants (la méthode de Thaé prévoit une phase où chacun est invité à formuler sa propre question, et donc il pourrait y avoir d’autres questions différentes ce jour-là) :
A qui appartiennent les communs ?
L’émergence des communs brise le préjugé selon lequel il n’existerait que deux types de gestion des ressources – public (les gouvernements) et privé (le marché) – en ouvrant une troisième voie, celle de tous les citoyens. Ce faisant, ils conduisent à repenser le concept moderne de propriété : en effet, le droit d’usage de la ressource n’est plus lié à l’argent investi ou à l’héritage. Si le concept ancien de propriété, liée à l’engagement de sa personne (un lopin de terre m’appartient parce que c’est moi qui le travaille et le rend fertile) est plus proche des communs, convient-il vraiment? Sommes-nous à l’aube d’un nouveau concept de propriété ou d’un abandon de l’idée-même ?
Les communs sont-ils accessibles à tous ?
Le concept des communs désigne à la fois des ressources partagées et la gestion auto-organisée de ces ressources par des individus volontaires. Fondamentalement, le paradigme des communs affirme que nous sommes capables et que nous devrions pouvoir déterminer nos propres conditions de vie. C’est donc un paradigme exigeant et ambitieux, que d’aucuns qualifieraient d’idéaliste. Il présuppose, en effet, non seulement que tout homme est capable de déterminer et de prendre la responsabilité de la gouvernance requise par une ressource, mais qu’il en a envie.