Par des voies multiples, le néolibéralisme s’est imposé comme la nouvelle raison du monde, qui fait de la concurrence la norme universelle des conduites et ne laisse intacte aucune sphère de l’existence humaine, individuelle ou collective.
Cette rationalité, qui est la raison du capitalisme contemporain, est le néolibéralisme lui-même, l’état d’esprit dans lequel la plupart d’entre nous baigne quotidiennement, que nous l’acceptions ou pas.
Les accroissements de productivité et la concurrence sont invoqués comme étant en faveur à la fois des travailleurs, qui perdraient leurs postes si leur entreprise devait fermer, et des consommateurs, qui reçoivent constamment la meilleure qualité et la meilleure variété aux prix les plus bas, c’est-à-dire le meilleur rapport qualité-prix.
L’efficacité qu’elle est supposée générer au niveau des organisations s’accompagne aussi de gaspillages énormes au niveau du système économique dans son ensemble. Devons-nous dès lors opposer une résistance à l’emprise grandissante de la logique de concurrence ? Et si oui, comment ? Qu’est-ce que cela pourrait impliquer au niveau de la gestion des entreprises ?
Ce séminaire a été précédé la veille par une conférence où nos orateurs ont présenté leur dernier livre « La nouvelle raison du monde : essai sur la société néolibérale ». Cette conférence constituait une introduction possible au séminaire du samedi matin mais les deux événements pouvaient être suivis de manière indépendante l’un de l’autre.
Séminaire le 26/09 de 9:00 à 12:30 à l’INM – 81 av. de Tervuren à 1040 Bruxelles.
Conférence (la veille) le 25/09 à 20:00 à La Ligue des Optimistes – 1, Avenue Alfred Solvay à 1170 Watermael-Boitsfort.