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La promotion de la (bio)diversité est-elle un contrepoids indispensable à la poursuite de l’efficacité ? | Philosophie et Management
24.04.2012

La promotion de la (bio)diversité est-elle un contrepoids indispensable à la poursuite de l’efficacité ?

  Inscriptions
 


De nombreuses entreprises mettent aujourd’hui en place des programmes visant à promouvoir la diversité. Dans la plupart des cas, cette démarche est dictée par le besoin d’être « politiquement correct ». Différentes études scientifiques (telles celles de Robert Ulanowicz) montrent pourtant l’importance de la biodiversité pour augmenter la résilience d’un système alors que la poursuite de l’efficacité maximale pousse à l’uniformisation.

 

Comment le vivant travaille-t-il la diversité ? Que nous enseigne-t-il sur l’équilibre permanent à trouver entre la résilience et l’efficacité des systèmes ? Ce séminaire sera l’occasion d’approfondir cette thématique et les questions qu’elle pose pour la gestion pour les managers, en partant de l’observation de la nature.

 

Nous en discuterons avec un philosophe et un économiste, Christian Arnsperger (voir ci-dessous) et un ingénieur écologue, Tarik Chekchak.

 

Tarik est directeur Science et Environnement de l’Equipe Cousteau. Il développe des programmes  de protection de la biodiversité aquatique en prenant en compte les aspects socio-économiques, naturels et culturels. Ingénieur écologue de formation, il est spécialiste de la valorisation et de la gestion des milieux naturels. Il a collaboré en tant que scientifique avec le ministère de l’environnement canadien ainsi qu’en France avec le Muséum National d’Histoire Naturelle et plus récemment comme expert dans le cadre du Grenelle de la Mer. Il est régulièrement chef d’expéditions en arctique comme en antarctique. Il est depuis 2010 secrétaire du Bureau Français de Biomimicry Europa. Il développe une approche favorisant l’inspiration biomimétique à partir d’organismes et écosystèmes aquatiques.

 

Horaire : 17:30 – 22:00

 

Lieu : Ligue des Optimistes, Av. Alfred Solvay, 1, B-1170 Watermael-Boisfort (Bruxelles).

 

Accès :

– Parking aisé en face de la maison, de l’autre côté de l’avenue Delleur (l’avenue Alfred Solvay est une petite avenue qui s’écarte légèrement de l’avenue Delleur), devant l’église de Watermael-Boisfort. La maison de la Ligue des Optimistes se reconnait facilement par la statue d’une panthère qui en orne l’entrée.  

La ligne 94 du Tram de Bruxelles s’arrête en face de la maison de la Ligue, arrêt Delleur.


 

Notez que ce séminaire étaient initialement prévu avec Catherine et Raphaël Larrère. Malheureusement, Catherine est souffrante et leur participation a dû être annulée. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

 

Catherine Larrère, philosophe et professeur à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, est spécialiste de philosophie morale et politique. Elle est l’une des références en France en éthique environnementale. Elle a contribué à faire connaître l’œuvre de J. Baird Callicott en Europe.

  

 

 

 

Raphael Larrère, ingénieur agronome et sociologue, est directeur de recherches à l’INRA (Institut National de Recherches Appliquées, en France). C’est un des grands spécialistes français des questions liées à la biodiversité.


 

 

 

Catherine et Raphaël ont écrit et dirigé de nombreux ouvrages portant sur la crise environnementale et les nouvelles technologies, dont le dernier en date est « Du bon usage de la nature » (ed. Poche).

 

Sur le sujet de la biodiversité, vous pouvez aussi lire « L’archipel de la vie » du professeur Jacques Blondel, qui vient de paraître.

« La diversité biologique n’est pas une donnée figée et immuable mais une somme éphémère d’êtres qui apparaissent, vivent et s’éteignent après avoir transformé une information rejaillissant sous de nouvelles formes. Cette dynamique du vivant est animée par les énergies de la nature, génératrices de diversité sur le temps de l’évolution et régulatrices de cette même diversité sur le temps écologique. La biodiversité remplit des fonctions qui sont à l’origine des services écosystèmiques, supports de vie des sociétés humaines. Une seule espèce, la nôtre, exerce par son abondance et sa puissance une domestication des écosystèmes dont les excès conduisent à une crise qui n’est pas seulement écologique mais aussi sociale, économique, morale et politique. Ce livre soulève la question de la légitimité d’un anthropocentrisme conquérant et aborde des questions d’ordre éthique et philosophique sur les relations entre les humains et le tissu de la vie. Il rappelle qu’en altérant profondément la diversité biologique actuelle, l’homme en modifie nécessairement l’avenir. »

 

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