Au cours de ce débat on line de 3/4 heure, les participants partagent leurs réponses et idées sur des questions préparées au préalable sur le thème de « Réseaux et hiérarchie ». Les idées qui gagnent de la popularité se répandent de table en table, permettant aux messages-clés d’émerger et de stimuler des échanges de qualité. Les apprentissages et leçons sont publiés ci-dessous.
Les conversations et évaluations de contributions se font par écrit et sont totalement anonymes même si un participant communique sont adresse email pour recevoir une copie de l’analyse de la session à laquelle il / elle a participé.
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Le thème du jour « Réseaux et hiérarchie ».
La création et le développement d’organisations et d’entreprises humaines semblent se centrer sur la création de réseau(x) d’une façon très similaire à celle de la vie des organismes vivants et cellules (voir brève description ci-dessous) et ce sans recours à la hiérarchie.
Quelques entreprises, et non des moindres, suivent un modèle non hiérarchique comme la société Morning Star (décrite dans l’article suivant du Harvard Business Review). Donc si les organisations humaines se développent également comme des cellules :
· Quels sont les avantages à fonctionner de façon plus collaborative et moins hiérarchisée ?
· Quelles conditions permettent un fonctionnement plus collaboratif?
· Y a-t-il une dichotomie entre la hiérarchie et le réseau ?
Voici quelques aspects que nous chercherons à débattre ce mardi.
Et pour ceux qui n’étaient pas là, quelques extraits basés sur nos sessions…
Lors de notre première séance en septembre, G. Chapelle a attiré notre attention sur le fait que la nature fonctionne fortement en réseau avec des modèles de collaboration qu’une image plus darwinienne de la nature, régie par la loi du plus fort, ne nous permet pas d’appréhender.
Ce mardi 17 janvier, avec Thierry Paquot et Hugues Bersini, nous découvrons que le réseau est au cœur du vivant (voir Francisco Varela et l’autopoièse). La membrane des organismes vivants, résulte elle-même des effets du réseau quelle encercle et en retour favorise l’émergence et l’auto-maintien de ce réseau. En d’autres mots il s’agit d’un phénomène par lequel la frontière de l’organisme est fonction et catalyseur du réseau qu’elle emmure. Le réseau est responsable de la « production d’une membrane favorisant l’individualisation et catalysant les réactions constitutives » (p. 409, Des atomes aux planètes habitables, By Muriel Gargaud, Philippe Claeys, Hervé Martin).
C’est cette membrane, semi-perméable de sa composition, qui permet à la vie de « s’auto maintenir par l’exploitation à la production de ses constituants internes de sources énergétiques et nutritives externes » (Définition de Luigi Luisi Pg 410, même livre).
En quoi ces réflexions peuvent-elles aider des managers dans la gestion de leur entreprise ? Il suffit pour le comprendre de considérer l’entreprise comme un organisme vivant, un réseau. Qu’est-ce qui en constitue la « membrane » ? La hiérarchie, la culture, les codes de conduites… ? Comment pouvons-nous veiller à ce que ces éléments de la « membrane » favorisent au mieux son développement et son auto-maintien ?
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