Séminaire 7 du cycle 2010 – 2011, organisé en partenariat avec l’Institut de NeuroManagement (INM) et La Ligue des Optimistes
S’il est vrai, comme nous l’avons vu dans le séminaire précédent, que les mondes virtuels jouent un rôle de plus en plus important, le plus souvent implicitement, dans le développement éthique et moral des jeunes générations, il n’en reste pas moins que les générations actuelles de dirigeants d’entreprise ont souvent suivi un MBA ou un Executive Program dans l’une ou l’autre prestigieuse business school, en Belgique, en France ou aux États-Unis. Celles-ci ont cependant souvent été décriées ces derniers temps. Ce séminaire a donc été l’occasion de faire le point sur le rôle que peuvent ou pourraient jouer les business schools dans le développement de la responsabilité et de l’éthique managériale, pour autant que cela soit jugé nécessaire.
Avec Bernard Ramanantsoa, Directeur Général du Groupe HEC Paris, professeur au département stratégie et politique d’entreprise d’HEC et président de la CEMS (Community of European Management Schools), titulaire d’un DEA en philosophie et en sociologie et docteur en sciences de gestion, nous avons discuter de questions telles que :
- Quelle est la responsabilité des “business schools” dans les scandales de ces dernières décennies et dans la crise qui touche notre société ?
- Comment devraient être adaptés les cours de MBA ?
- Que font les “business schools” pour intégrer la RSE dans leurs programmes ? Est-ce suffisant ?
- Quelle éthique transmettre ?
- Quelle société veut-on promouvoir ?
- Sur quelle base les étudiants choisissent-ils leur MBA : sur base de la réputation académique ou sur les valeurs de société qu’elles véhiculent, enseignent ?