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Quelles peurs minent l’estime de soi au travail et comment les dissoudre ? Conférence-débat avec Anne Monique Selles - Cycle PhiloMa 2017 - 2018 | Philosophie et Management
08.11.2017

Quelles peurs minent l’estime de soi au travail et comment les dissoudre ? Conférence-débat avec Anne Monique Selles – Cycle PhiloMa 2017 – 2018

Horaire : 19:30 – 22:30 (accueil à partir de 19:00)

 

Lieu : Maison ND du Chant d’Oiseau, 3A, Avenue des Franciscains à 1150 Woluwé-Saint-Pierre.

 

Participation aux frais & Inscriptions 

 

En 1980, le statisticien et psychologue américain Will Schutz a développé le concept et la méthode appelée « The Human Element » qui place l’estime de soi au cœur de la performance individuelle et collective. Il identifie trois dimensions essentielles en termes d’attitudes et de sentiments – inclusion, contrôle et ouverture – qui affectent l’estime de soi et ainsi la performance individuelle et collective. Sans surprise, ces trois dimensions convergent avec les principes des entreprises libérées. En particulier, lorsqu’on aborde ces dimensions du point de vue des peurs individuelles et interpersonnelles :

 

  • La peur d’être insignifiant et ignoré et donc le besoin de se sentir et d’être inclus, « in » (plutôt que « out ») converge avec le principe de respect de l’égalité intrinsèque de chaque membre de l’équipe qu’Isaac Getz met au coeur des Entreprises Libérées et qu’Alexandre Gérard a illustré dans sa conférence. Ainsi, l’une des hypothèses de L’Elément Humain® est que « la mise en  pouvoir est réelle lorsque l’on donne accès vraiment au pouvoir. Les salariés ‘mis en pouvoir’ participent alors  à égalité avec le leader aux discussions et la décision est prise seulement lorsque les deux parties sont d’accord. » Ou encore : « La performance d’un employé résulte largement de la relation qui existe entre lui et son manager. Par conséquent, l’amélioration de la performance est une réussite, si la relation entre les deux protagonistes s’est d’abord améliorée. […] Lorsque quelque chose va mal, la responsabilité est partagée à 100% par tous et personne n’est à blâmer. Alors chacun se sent  appartenir à une équipe et essaie  de résoudre le problème. »
  • La peur d’être jugé incapable et incompétent et donc le besoin de se sentir et d’être « maître de la situation » (d’être « on top ») converge avec le deuxième principe des Entreprises libérées, le principe d’auto-détermination. Typiquement, l’une des hypothèses de L’Elément Humain®, est que « les leaders doivent mobiliser tous les talents de leur équipe, en y incluant les leurs. Les personnes les plus qualifiées et les plus affectées par une décision prennent les meilleures décisions, et ces décisions sont mises en place rapidement avec un minimum de résistance. » Ou encore : « Un travail d’équipe de moindre qualité n’est pas lié aux différences entre les membres, mais plutôt à leurs rigidités (c’est-à-dire, à des attitudes qu’ils maintiennent rigides). Les rigidités surviennent lorsque les personnes ont une faible estime d’elles-mêmes, sont défensives et ont   peur (par exemple, d’être incompétente). Pour faire disparaître ces rigidités et améliorer le travail d’équipe, les peurs doivent être abordées ouvertement et en toute franchise. »
  • La peur d’être rejeté et méprisé et donc le besoin de se sentir et d’être accueilli et apprécié (d’être dans l’ouverture) converge avec le troisième principe des Entreprises Libérées, le principe de réalisation de soi. Ainsi, l’une des hypothèses de L’Elément Humain® est que « l’estime de soi est au cœur de chacun de nous. Elle est au cœur de  toute créativité, motivation et  travail productif. Un des objectifs majeurs de  l’entreprise est d’accroître  l’estime de soi de tous les employés. »
Ces convergences entre les peurs épinglées par Schutz comme étant à la base de la plupart des dysfonctionnements en entreprises et les principes mis en avant par Isaac Getz (et brillamment illustrés par Alexandre Gérard lors de sa conférence) n’ont rien de surprenant dans la mesure où Getz est psychologue comme Schutz et que, comme ce dernier mais également comme Mc Gregor, Maslow, Deci ou Ryan, il reconnait l’importance cruciale en entreprise des peurs et de la satisfaction des besoins fondamentaux universels de tous les êtres humains.

La richesse des réflexions développées par Schutz dans L’Elément Humain® et leur convergence avec les principes de entreprises libérées (et Opale, même si la convergence est moins directe) nous a donc conduit à inviter Anne Monique Sellès, partenaire France et pays francophones pour L’Elément Humain®, comme oratrice pour PhiloMa, le mercredi 8 novembre au soir pour une conférence et toute la journée du jeudi 9 novembre pour un séminaire. Les concepts, outils et méthodes de L’Elément Humain® nous paraissent en effet susceptibles d’éclairer certains fondements du leadership libérateur, en particulier en ce qui concerne nos peurs au travail et comment le leader libérateur peut contribuer à mettre en place une culture qui permettre de « dissoudre » (au moins en partie) ces peurs.

 

Le 8 novembre, en soirée, Anne Monique Sellès nous présentera les éléments clés de L’Elément Humain® et les liens qui peuvent être faits avec les principes des entreprises libérées et Opale.

 

« Au cœur du fonctionnement humain, il y a  le Soi. Les meilleures  solutions pour les problématiques  d’entreprise  et de  leadership requièrent une première marche essentielle : la connaissance de soi. Approfondir la connaissance de soi  conduit à l’acceptation de soi, puis à l’estime de soi. Lorsque les individus gagnent en connaissance d’eux-mêmes et en estime d’eux-mêmes, ils deviennent plus ouverts et plus honnêtes avec leurs collègues. Ils redirigent alors l’énergie  qu’ils utilisaient jusqu’ici à être défensifs,  faire de la rétention d’information, et  autres conflits interpersonnels,  à un travail productif. » Will Schutz

 

Le 9 novembre, durant toute la journée, Anne Monique Sellès, animera un séminaire de travail qui constituera une introduction plus approfondie aux outils et méthodes de L’Elément Humain®. L’Elément Humain® est un guide de développement du leadership et des équipes dédié aux entreprises pour créer un environnement de travail Humaniste, Responsable et Ouvert. Ce guide se base essentiellement sur les 30 années  d’expérience de Will Schutz comme consultant dans des entreprises telles que AT&T, La Nasa ou la Banque Mondiale pour créer un modèle qui a pour finalité ultime : « Accroître la Performance Effective des Organisations ».

 

Les solutions Elément Humain® sont des processus pour répondre (à) et résoudre les problématiques humaines au travail : manque de responsabilité, compétition malsaine, conflits internes, conformisme, guerres de territoires, … En augmentant l’ouverture et l’honnêteté et en réduisant les comportements défensifs, l’Elément Humain® crée une culture d’ouverture, de confiance, de responsabilité, d’innovation et d’engagement. L’Elément Humain® travaille à un niveau émotionnel profond et permet de créer un changement de comportement durable. La méthodologie allie des méthodes pédagogiques d’origine scientifiques et fondées sur l’expérience pour créer un changement holistique : visualisation et activités non-verbales et de l’interpersonnel (feedback authentiques). Cela apporte un changement profond et durable des comportements, bien plus que les approches comportementales ou cognitives habituelles. L’Elément Humain® est basé sur une théorie scientifique (lien FIRO), une des théories les plus utilisées mondialement. FIRO (Orientation Fondamentale des Relations Interpersonnelles) est une théorie des relations interpersonnelles développée par Will Schutz. L’Elément Humain® est un processus basé sur l’expérience et construit autour d’instruments psychométriques. MBTI et TMS sont seulement des instruments. Six Sigma et ISO 9000 sont des standards d’amélioration de la qualité. Ils n’abordent pas le facteur humain.

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