« Dans un scanner assourdissant, je compte sans bouger les expirations. Dire qu’il y a cinq ans, je ne pouvais pas rester immobile plus de trente secondes, et me voici dans une machine infernale, les mains liées, à attendre que l’on examine mes entrailles. Paisiblement, sans bouger une oreille, je compte, je contemple l’infaisable, la paix qui vient si on ne la recherche plus. (…). Le zen est passé par là. »
Alexandre Jollien
Ce sont les premières lignes de la préface qu’Alexandre s’est proposé d’écrire pour la réédition du livre « Comment peut-on être zen ? ». (Ed. Poche Marabout – Mars 2013). Dans ces quelques pages, bouleversantes, Alexandre confie combien il était important pour lui de passer de l’idée d’un corps qu’on « a » à l’expérience du corps qu’on « est ». Alexandre témoigne que rien ni personne ne peut nous empêcher d’apprendre à être afin de devenir celui, celle, qu’on est déjà au plus profond de soi.
La pratique méditative sans objet, appelée zazen, est une rencontre avec ce qui se présente dans l’humilité.
« Voyageur épris de paix, de calme et de joie » Alexandre Jollien déclare consacrer une heure chaque jour à cet exercice. Et vous ?
Jacques Castermane