Comment expliquer le nombre croissant d’Européens qui adoptent des positions révisionnistes, anti-atlantistes ou pro-russes ?
Troublé par cette évolution, j’ai voulu comprendre ce qui amène des personnes cultivées à affirmer que Poutine veuille la paix, à déplorer que l’Ukraine et l’UE ne la veuillent pas, et à donner crédit à des sources aussi clairement partisanes que le Valdaï Business Club ou Xavier Moreau, pour ne citer qu’elles ?
Engageant la conversation avec certains d’entre eux, j’ai été surpris que des coachs en intelligence collective osent invoquer les principes d’empathie et d’ouverture pour exiger que des thèses propagandistes pro-russes soient mises sur le même pied que des analyses d’experts ou de journalistes mondialement reconnus et sérieusement documentées.
S’agit-il de simples victimes de la désinformation ?