[La vision plus organique de la nature qui s’impose progressivement aujourd’hui peut impliquer par exemple de nouveaux arbitrages entre] … la préservation d’espèces animales ou végétales et la création ou le maintien d’activités humaines génératrices d’emplois. Plus généralement, elles impliquent concrètement que l’homme et les entreprises, vu leur rôle croissant dans nos sociétés, ont le devoir de s’atteler à mettre au point une « écologie clinique », capable d’évaluer et d’améliorer la « santé » des écosystèmes non seulement naturels mais également industriels qui composent cet immense organisme qu’est la nature. Dans ce cadre, le développement de technologies appropriées – non hostiles à une nature conçue comme organique – est déjà en train de devenir une priorité pour de nombreux secteurs économiques. nous ne sommes probablement encore qu’au début des révolutions technologiques, et organisationnelles, que cette « nouvelle » conception de la nature impose lentement mais sûrement aux entreprises.
(extrait de la chronique ci-jointe)